En République Démocratique du Congo, l’avortement est condamnable à une peine de 5 à 10 ans de prison selon l’article 166 du code pénal.
Une peine non dissuasive pour les jeunes adolescents et adolescentes en RDC.
D’après le Dr Aaron Lusiasia, spécialiste en domaine de santé, il existe plusieurs causes des grossesses non désirées et des avortements criminels chez les jeunes adolescentes dont la crise économique et la pauvreté.
‹‹Nous avons comme facteurs favorisant les grossesses non désirées et les avortements provoqués : la crise socio-économique ou la pauvreté. Quand une fille adolescente n’est pas bien prise en charge par ses parents, elle finira par se livrer à la vie sexuelle pour survivre. Et en cas de grossesse, elle sera censée d’avorter vu son bas âge. Nous avons les influences sur les réseaux sociaux, la consommation des films pornographiques par les jeunes adolescentes. Chose qui suscite en elles un plaisir sexuel et cela conduit à la pratique sexuelle›› a-t-il expliqué
Il a également cité les facteurs de la maîtrise des cycles menstruels.
‹‹Nous avons aussi le manque de connaissance du cycle ovulatoire ou cycle menstruel, le manque de l’information ou de la connaissance des méthodes contraceptives, l’âge de la puberté qui provoque certaines sensations sexuelles chez les jeunes adolescentes. Ces sont des facteurs favorisant les grossesses non désirées et les avortements provoqués chez les jeunes adolescentes ›› a fait savoir le Dr Aaron Lusiasia.
Par conséquent, seule la santé sexuelle et reproductive des adolescentes devrait constituer une priorité, en fin de réduire les grossesses non désirés et les avortements provoqué ou non sécurisée chez les jeunes adolescentes.
Sephora Makengo