Après un Coup d’État raté à la veille du dimanche de la pentecôte à Kinshasa, plusieurs vidéos ont fait le tour de la toile, montrant les militaires de la garde républicaine tiré à bout portant sur ces assaillants ainsi que leur chef Christian Malanga.
C’est à travers un communiqué rendu public ce mercredi 22 mai 2024, que l’ONG des droits de l’homme et du droit international humanitaire Justicia Asbl demande à l’auditeur général des FARDC de procéder à l’arrestation des éléments de l’armée, auteurs, de l’exécution sommaire et extrajudiciaire des partisans de Christian Malanga lors des attaques armées contre le Palais de la Nation et la résidence de Vital Kamerhe le matin du dimanche 19 mai à Kinshasa.
Justicia Asbl affirme avoir suivi sur les réseaux sociaux, une vidéo où visiblement les éléments des FARDC en tenue de la Garde républicaine, tirent sans sommation sur des personnes se trouvant dans le fleuve sans défense, lors de ces événements.
Selon l’ONG, les auteurs du crime n’auraient pas dû être exécutés sommairement car la personne humaine est sacrée et mérite le respect même par l’État
« La personne humaine est sacrée. L’État a l’obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs », dit le communiqué de Justicia Asbl.
Cette structure a, en outre appelé le chef de l’État congolais à instruire les services des renseignements où sont incarcérés les assaillants, à ne point les torturer, plutôt à mener des enquêtes respectueuses des droits des individus sous la férule de l’auditeur général des FARDC.
Les Forces de défense et de sécurité, par le biais du porte-parole des FARDC, le général-major Sylvain Ekenge, ont annoncé le dimanche 19 mai avoir déjoué un coup d’État dans la capitaine congolaise.
D’après le reportage du Service d’information et de communication des forces armées (SCIFA), l’opération dirigée par Christian Malanga, un ancien capitaine des FARDC résidant aux États-Unis, composée d’une cinquantaine d’individus, visait les résidences de la Première ministre Suminwa, de Jean-Pierre Bemba, VPM et ministre de la défense nationale et des anciens Combattants, et de Vital Kamerhe, avant de cibler le Palais de la Nation, bureau officiel du Président de la République.
Sephora Makengo