Guerre à l’Est : La Monusco craint « l’extension du conflit » à l’échelle régionale

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Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont alerté sur « l’extension du conflit » dans l’Est de la RDC à l’échelle régionale.

C’est ce qu’ont affirmé certains représentant des pays membres du conseil de sécurité de l’ONU au cours de la réunion qui s’est tenue mardi 20 février au siège de cette institution internationale à New-York.

Au nom de l’Algérie, du Guyana, du Mozambique et de la Sierra Leone (A3+1), le représentant de la Sierra Leone a appelé à la fin des derniers événements tragiques, dans le contexte du retrait progressif de la MONUSCO.

Selon lui, des mesures doivent être prises pour éviter le vide sécuritaire qui engendrerait l’avancée des groupes armés. Il exhorte les deux parties, congolaise et Rwandaise à s’abstenir de toute mesure qui contribuerait à l’aggravation de la situation sur le terrain, y compris la reprise des affrontements ethniques et « le risque d’un embrasement régional ».

« Les groupes armés doivent cesser immédiatement les hostilités et se retirer de toutes les zones occupées », a-t-il lancé.

Ce délégué a condamné tout soutien externe à tout groupe armé dans l’est de la RDC. Les parties doivent respecter les initiatives régionales et reconnaître que les opérations militaires ne sont pas la solution.

La représentante de Malte s’est dite alarmée de l’escalade militaire récente qui a causé de nouvelles pertes en vies humaines et de nouveaux déplacements des populations. Les ressources de la RDC restent vulnérables à des attaques de prédateurs, a-t-elle observé, malgré les ressources importantes dont dispose le pays. De plus, elle a noté que la RDC est le pays qui compte le plus de personnes déplacées sur le continent, les femmes et les enfants étant les plus touchés. Elle a réclamé un accès humanitaire sans entrave et demande de cesser tout soutien aux groupes armés.

Concernant la détérioration de la situation humanitaire et des risques pesant sur les 2 millions de personnes vivant à Goma, il a été souligné la nécessité absolue pour les parties de respecter le droit international humanitaire et les droits humains.

Emma Luinyx

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