L’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) dénonce La fragilisation de la fonction contrôle en République Démocratique du Congo qui met en lumière une campagne de diabolisation dirigée contre l’Inspection Générale des Finances.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’ODEP souligne que cette campagne vise à affaiblir la fonction de contrôle de l’État, orchestrée par des individus qui cherchent à s’enrichir de manière illicite, au détriment d’une population déjà plongée dans la misère.
L’ODEP déplore l’utilisation d’ambitions personnelles, d’égoïsme et d’irresponsabilité pour porter atteinte à une institution supérieure de contrôle sous la tutelle du Président de la République, en l’occurrence l’Inspection Générale des Finances, qui a démontré son efficacité dans l’assainissement de la gouvernance des finances publiques en RDC.
Il souligne les récents succès de l’IGF, notamment les 10 points gagnés dans l’indice de perception de la lutte contre la corruption et les 7 milliards de dollars obtenus pour les infrastructures suite à la révisitation du contrat chinois (infrastructures contre minerais).
L’ODEP met en garde le public contre les manœuvres visant à déstabiliser la fonction contrôle en RDC et appelle la population à relever le défi plutôt que de condamner ceux qui luttent pour restaurer cette fonction.
« Comme on peut le constater, restaurer la fonction contrôle au sein de l’Etat congolais est un énorme défi que toute notre communauté nationale doit lever en lieu et place de créer des associations des malfaiteurs à proximité du Chef de l’Etat, dans sa cour la plus proche pour déstabiliser, discréditer, diaboliser et fragiliser la fonction contrôle au sein de l’Etat, avec comme cible l’IGF qui a pu lever la tête contre toutes les antivaleurs qui gangrènent la gouvernance de notre pays », peut-on lire dans ce communiqué.
Le PCA de l’ODEP souligne la nécessité de ne pas créer des associations malveillantes près du Chef de l’État pour déstabiliser, discréditer, diaboliser et fragiliser la fonction contrôle au sein de l’État, en particulier l’IGF qui s’oppose aux antivaleurs affectant la gouvernance du pays.
Il est à noter que l’Inspection Générale des Finances a instauré le contrôle à priori, en plus du contrôle à posteriori, dans le but de renforcer la surveillance des finances publiques en RDC, un système qui permet de contrôler les dépenses publiques avant leur engagement.
Horace Codo T.