La situation sécuritaire reste précaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo, précisément dans la province de l’Ituri où le président Tshisekedi a instauré l’état de siège depuis plusieurs années.
Avec un gouverneur militaire à la tête de la province, l’Ituri n’a pas toujours cesser de pleurer ses fils et filles. Au total 41 ituriens ont perdu la vie et plusieurs autres blessés, durant 3 jours d’opération des rebelles ADF et de la milice CODECO.
La tragique histoire a débuté le samedi 11 mai, où 17 civils dont un chef coutumier seront capturés par la milice CODECO pour ensuite être exécutés le lendemain.
Comme si cela ne suffisait pas, le lundi 13 mai dans la soirée, les ADF vont à leur tour, viser le territoire d’Irumu où ils vont abattre froidement 11 paisibles citoyens et incendiés plusieurs maisons.
Une autre attaque des ADF a été signalée par les sources locales à Mambasa dans la nuit du mardi à ce mercredi 15 mai faisant 13 morts dont 4 brûlés vifs.
Les voix ne cessent de se lever, la société civile poursuit avec les dénonciations, jusqu’à combien des morts pour enfin prendre des mesures drastiques afin de stopper cette activisme des criminels ?
La question mérite d’être posée. Les jours avenirs nous en diront plus. Cependant l’État congolais est mis devant ses responsabilités et est invité à mettre autant des muscles en Ituri qu’au Nord-Kivu face aux rebelles du M23.
Mardochée Kanku