Après les massacres à Dimbelenge, l’un des territoires de la province du Kasaï-Central, le coordonnateur de l’Association Nationale des victimes au Congo, demande au procureur général à l’ouverture d’une enquête en vue d’établir les responsabilités, tout en exhortant le gouvernement de la République via le ministre national des actions humanitaires, de venir à la rescousse de cette population, dont les dégâts fait état de 80 maisons incendiées, plus de 50 morts et plusieurs blessés.
Les violences ont éclaté le vendredi 19 avril sur fond d’un conflit des limites champêtres et se sont poursuivies jusque le lundi 22 avril dernier, avant que l’acalmie n’intervienne avec l’arrivée mardi dernier des militaires du Kasaï-Oriental voisin.
Les affrontements étaient entre Basonge, Babembele et Bena Kasasa, deux groupements voisins du secteur de Lubi.
Le président national de l’ANVC indique que sa présence depuis le lundi 13 avril à Dimbelenge est pour documenter les différents cas des violations systématiques de droits de l’homme.
Après leurs échanges avec les autorités de la place, il a invité les uns et les autres au calme tout en les rassurant de son engagement de lutter contre l’impunité des crimes graves commis sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Par ailleurs, une enveloppe a été remise en vue de consoler les victimes.
Denis Ngalamulume depuis Kananga