Dans un contexte de tension croissantes au Nord-Kivu, le parti politique congolais Ensemble pour la République a émis une déclaration officielle ce samedi 9 Mars, consultée par Afrik-info.cd concernant l’arrestation récente de personnes accusées de trahison et présentées au public à Kinshasa dont deux ont été présentés comme membres du parti de Moïse Katumbi.

Fondé le 19 décembre 2019 et officiellement reconnu le 20 novembre 2020, Ensemble pour la République souligne qu’il n’aurait pas pu avoir de députés en 2019, car il n’existait pas encore. La mention de Monsieur Alain Aliongera, élu député provincial en 2018, est particulièrement contestée. Le parti affirme qu’il n’a jamais eu de lien avec lui et suggère que son association avec les événements récents pourrait soit viser à nuire à la crédibilité du parti, soit indiquer un manque d’information de la part de l’armée, ce qui serait préoccupant en temps de guerre.

En ce qui concerne Monsieur Hope Kibuya, élu député provincial de Rutshuru en 2018, le parti déclare qu’il n’y a aucune preuve qu’il se soit présenté sous leur bannière, d’autant plus que les élections de 2023 n’ont pas eu lieu dans cette région.

Le parti de Moïse Katumbi dénonce ce qu’il considère comme une tentative des autorités de diaboliser le parti, en l’impliquant injustement dans divers méfaits pour justifier les échecs du pouvoir en place. Il réaffirme son engagement envers la paix, réfutant toute implication dans des actions armées.

 » Ensemble pour la République dénonce l’acharnement des autorités à vouloir le meler de tout mal et justifier tous les déboires du pouvoir par les prétendus péchés et malices dont les membres et dirigeants de Ensemble se seraient coupables «  peut-on lire dans ce communiqué

Par ailleurs, le parti de Moïse Katumbi a rendu hommage aux FARDC qui se battent avec courage eu sacrifice face aux agresseurs et appelle le gouvernement de leur consacrer plus de ressources pour les motiver.

Horace Codo T.