L’état de santé de Salomon Kalonda, conseiller de Moïse Katumbi, est de plus en plus alarmant à en croire ses avocats. Craignant le pire, un consortium des ONG de défense des droits de l’homme, appelle le Président de la République, Félix Tshisekedi, à s’impliquer afin de permettre à ce haut cadre du parti Ensemble pour la République, détenu, à la prison militaire de Ndolo, de pouvoir bénéficier des soins adéquats en dehors du pays.
Selon Dieudonné Mushagalusa, un des membres du consortium, qui s’est exprimé ce jeudi sur les ondes de la Radio-Okapi, cette évacuation permettra à ce bras droit de Moïse Katumbi, de pouvoir assurer sa défense dans les meilleurs conditions
En effet, malgré le rapport médical attestant l’incapacité du conseiller de Moïse Katumbi à comparaître, suite à la détérioration de son état de santé, la cour militaire, a de nouveau rejeté mardi dernier la demande de sa mise en liberté provisoire.
« La situation de notre compatriote Salomon Idi Kalonda continue de préoccuper les défenseurs des droits de l’homme, d’autant plus que son état de santé se détériore de plus en plus et cela a été confirmé cette fois , par les médecins militaires qui ont confronté leur bilan aux médecins qui le soignent. Ils ont proposé que, compte tenu de l’état chronique de la pathologie, que le patient puisse être évacué à l’étranger, d’autant plus que les institutions proposées notamment les cliniques universitaires de Kinshasa, l’hôpital HSJ ne sont pas en mesure d’assurer le suivi ou des complications postopératoires qui peuvent surgir », a déclaré Dieudonné Mushagalusa.
Il en appelle par ailleurs au « président de la République, en sa qualité de magistrat suprême de pouvoir avoir plus d’attention sur un de ses compatriotes, qui est dans une situation déplorable qui mérite d’être évacué à l’étranger.
JN Léman