Le vice-premier ministre de l’intérieur Jacquemin Shabani a révélé le processus qui va accompagner le processus de la traque des Kulunas dans la ville de Kinshasa.
Des vastes opérations entre la police et les services des renseignements qui vont descendre sur terrain pour arrêter les présumés bandits et ces derniers seront déferrés devant la justice pour répondre de leurs actes.
Au cours du briefing presse qu’il a animé avec le ministre de la communication Patrick Muyaya, le vice-premier ministre de la a précisé que lors de deux dernières opérations la police a mis la main sur 784 présumés bandits qui sèment la désolation dans les quartiers Kinois.
« Nous avons 784 personnes qui ont été prises dans le filet et qui sont en cours de procédure à déférer devant leurs juges naturels », a expliqué Jacquemin Shabani précisant que la majorité de ces prévenus sont reconnus des services de police.
Il a poursuivi en disant que cette opération est la volonté manifeste du gouvernement qui fait de la lutte anti-criminel son cheval de bataille, le mercredi 11 décembre, le chef de l’État Félix Tshisekedi au cours de son discours sur l’état de la nation a précisé que « Le phénomène Kuluna sera réprimé rigoureusement« , tout en mettant en place des « mécanismes efficaces de réinsertion pour les jeunes désœuvrés. Une plus grande rigueur dans la répression des actes criminels, en conformité avec notre législation, s’avère également primordiale pour ceux qui ne vont pas saisir cette dernière chance que le gouvernement offre », a-t-il dit.
À Kinshasa comme dans d’autres villes l’insécurité bat son plein. Mettant les habitants dans l’impasse, entre crainte et méfiance ce phénomène commence à prendre des proportions inquiétantes.
Le mois passé une journaliste de la RTNC Jemimah Diane Mogwo a été agressée à quelques mètres de la chaîne nationale, après avoir présenté le journal télévisé de 23h. Voulant prendre une moto les bandits l’ont extorqué ses biens et lui ont tabassée à mort, quelques jours après elle est décédée.
Lionel KIBULUKU
