Plusieurs déplacés de guerres, fouillant l’activisme des terroristes ougandais l’ADF et des certains autres groupes armés locaux, mènent une vie très misérable dans environs 57 sites formels parsemés dans dans la province de l’Ituri.
Ce cri d’alarme est faite par la coordination provinciale des sociétés civiles forces vives de l’Ituri, qui déplore les conditions de vie que traversent ces déplacés de guerres pendant cette période exceptionnelle de l’état de siège, instauré pourtant dans l’objectif de mettre fin à l’activisme des groupes rebelles dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
« La province de l’Ituri compte actuellement environs 57 sites de déplacés formels, sans ignorer les autres sites non répertoriés. Il y a aussi des déplacés qui se trouve dans des familles d’accueil et les autres en refuge dans les pays étrangers, vivant dans des conditions infra-humaines. Car, ils sont souvent tués, violés, kidnappés. Les enfants de déplacés vagabondent dans les rues de la ville de Bunia quemandant de l’argent à cause de la famine, insuffisance d’aide humanitaire et faible accès à l’éducation », décrit Dieudonné Lossa, coordonnateur de la société civile en Ituri.
Tout en demandant au gouvernement congolais et ses partenaires à venir au aide à ces victimes des guerres, la société civile forces vives appelle les forces armées congolaises à rétablir la paix dans la province afin que chacun de ces personnes déplacées retourne à son domicile.
Justin Mupanya depuis Beni