Il s’observe une augmentation des prix des biens de consommation de masse dans plusieurs marchés de la ville province de Kinshasa.
Dans un constat effectué sur terrain par les journalistes de votre média, certains biens de consommation ont varié à la hauteur de 5 % comparativement à quelques semaines antérieures.
Au marché de Matadi Kibala dans la commune de Mont-ngafula, un sac de riz qui coûtait 64 000 FC se négocie désormais à 67 000 FC, un bidon d’huile de 5 litres qui se vendait à 24 000 FC se vend actuellement à 27 000 voire 28 000 FC, un sachet de 1 kg de sucre qui se vendait à 12 000 FC est passé à 18 000 FC,…
A quelques encablures de là, dans la commune voisine de Selembao, on remarque la même situation. Un carton de poulet est passé de 60 000 à 65 000 Fc, celui des cuisses de 50 000 FC à 55 000 FC et celui des poissons de 55 000 à 60 000 FC.
Interrogés sur la raison à la base de cette augmentation des prix, les vendeurs disent faire aussi face à cette situation au moment de leur ravitaillement au près de leurs fournisseurs.
» Comme vous pouvez le constater, nous avons essayé de majorer aussi les prix de nos marchandises. Tout part de là où nous nous approvisionnons, car c’est notre travail et devons également nous faire une petite marge pour survivre aussi. Nous souffrons également quand il faut acheminer nos produits dans les lieux de négoces. Le coût du transport a aussi varié », a déclaré Michel Samango, vendeur des vivres frais à Selembao.
De leur part, les économistes qualifient cette augmentation des prix des biens de consommation au fait que l’économie du pays est depuis plusieurs années tournée vers l’extérieur. Beaucoup de biens de consommation sont importés à coût des devises alors que la monnaie nationale ne cesse de perdre sa valeur sur le marché de change.
En outre, ils évoquent également la hausse du prix du carburant à la pompe qui, dans un sens comme dans un autre, a des répercussions sur les coûts de transport supportés par les commerçants.
Patient Tambwe