Les inspecteurs oeuvrant dans la division provinciale de l’EPST Nord-Kivu 2 menacent de boycotter les épreuves de l’Examen d’État session 2023-2024, dans le cas où des précisions ne sont pas données sur qui au juste, entre les parents et gouvernement congolais, prendra en charge les frais de participation à cet exercice qui pointe déjà à l’horizon.

Restant dans l’embarras, ces cadres de l’éducation ont, dans un mémorandum lu et déposé ce mardi 23 avril 2024 à la Mairie de la ville de Butembo, indiqué que si tous les moyens surtout financiers ne sont pas réunis, les inspecteurs ne sauront pas participer aux activités relatives aux épreuves de l’examen d’État de cette année scolaire.

« Jusqu’au moment de la rédaction de ce memo, ni la lettre du Gouverneur, ni la démarche des députés nationaux, n’ont produit un écho de la part du Gouvernement central qui, par la voie administrative à travers nos chefs hiérarchiques, nous auraient déjà communiqué sa décision quant à cette sollicitation. En d’autres mots, aucun moyen n’a été mis à la disposition du service technique à plus ou moins deux semaines de la passation parce que d’ici le 6 mai, ça sera la passation des épreuves, alors qu’une bonne part du budget est consacrée aux travaux préparatoires. Nous craignons que les parents ne nous tiennent pas responsables de la mauvaise organisation », disent ces inspecteurs, dans leur mémo.

Rappelons que quelques députés élus de la région avaient récemment annoncé que les élèves finalistes du Nord-Kivu ne paieront pas les frais de participation à l’Examen d’État vue la précarité de la situation dans la province.

Cette information avait également été corroborée par le gouverneur de province qui, peu avant, avait déjà fixé ces frais à 100 000 FC.

Justin Mupanya depuis Beni