Les petits commerçants transfrontaliers de la ville Goma, située à la frontière entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo, appellent les autorités de revoir l’heure de clôture de leurs activités.
Malgré le bon déroulement des échanges commerciaux transfrontaliers, les commerçants se heurtent à une contrainte : l’heure de fermeture imposée par le gouvernement congolais.
Cette mesure de sécurité, qui limite les activités de six heures du matin à quinze heures locales, est vue d’un mauvais œil par les commerçants qui souhaitent qu’elle soit revisitée pour leur permettre d’accomplir pleinement leurs tâches.
Une demande exprimée par plusieurs associations, dont celle regroupant les personnes vivant avec handicap ainsi que des femmes.
«La mesure de restriction n’est pas du tout mauvaise ,car tout le monde a besoin de la paix ,sans celle-ci on ne peut pas exercer nos activités ,mais celle-ci fait à ce que nous ne puissions plus accomplir nos taches convenablement, on le fait maintenant en boucle» a fait savoir Rocky Ndelema, président de l’association des handicapés physiques Tuungane
En outre, il souligne que la paix est essentielle pour mener à bien leurs activités mais que la restriction horaire entrave leur capacité à satisfaire leurs clients.
Ce problème concerne également le Rwanda voisin, où les commerçants sont confrontés au même défi.
« Avec la fermeture à quinze heures rien ne va . Nous sollicitions aux autorités de revoir cette heure, et de l’amener même à dix huit heures, cela va nous permettre de satisfaire aux besoins de nos clients. » a t-il poursuivi.
Ainsi, les commerçants transfrontaliers sollicitent un prolongement de l’heure de fermeture jusqu’à dix-huit heures, afin de répondre aux besoins de leur clientèle.
Ange kahemulo depuis Goma