L’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé), le parti de Martin Fayulu, a demandé au gouvernement de se retirer de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.
Cette requête a été formulée le mardi 5 mars 2024 à la fin de son Conseil national qui s’est tenu dans son siège depuis le 1er mars dernier sur le thème « Sauvons le Congo du danger ». À l’issue de ces rencontres du parti de Martin Fayulu, plusieurs décisions ont été prises, dont certaines concernant spécialement la situation de conflit qui règne à l’Est de la République Démocratique du Congo, notamment :
“procéder rapidement pour mettre fin à l’Etat de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda; Lancer un mandat d’arrêt international contre les dirigeants connus du M23, et renoncer à l’accord-cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région”, affirme le parti de Martin Fayulu.
L’Ecidé avertit M. Félix Tshisekedi de ne pas signer un quelconque accord qui aurait pour but de dissimuler l’invasion de l’Est du pays par les forces soutenues par les agresseurs.
“L’on doit demander des sanctions économiques et financières contre le Rwanda et l’Ouganda; Déclarer l’embargo international sur la vente des minerais par le Rwanda qui n’en possède pas dans son sous-sol. Militer pour la création d’un tribunal pénal international pour juger les crimes commis en RDC depuis 1995, y compris ceux répertoriés dans le rapport Mapping”, insiste-t-il.
En plus des décisions prises pour faire face à l’agression à l’Est de la RDC, le Conseil national de l’Ecidé a également évoqué la crise sécuritaire à Kwamouth et a exigé que les causes qui ont provoqué cette situation soient élucidées.
« Le Conseil national de l’Ecidé estime que la situation sécuritaire à Kwamouth dans le Mai-Ndombe est obscure, ainsi, il demande que toute la vérité soit faite pour déterminer les causes, les responsabilités et les pistes de solutions », a-t-il déclaré.
Horace Codo T.