Au moins 200 nouveaux cas de civils, incluant femmes et enfants, ont été enregistrés entre le 26 janvier et le 16 février 2024, depuis la reprise des affrontements entre les rebelles du M23 et les forces armées de la RDC dans le territoire de Masisi. Ce chiffre, fourni par le CICR, a augmenté de manière significative, passant de 10 à 24 cas par semaine voire par jour.
Les histoires tragiques de ces blessés de guerre, provenant principalement de Sake, Ufamando et d’autres agglomérations du territoire de Masisi, débordent les capacités locales. L’hôpital CBCA NDOSHO, soutenu par la CICR, est confronté à une demande croissante, obligeant même l’installation de tentes pour accueillir davantage de patients aux cas variés, allant des blessures par bombes aux tirs perdus de l’armée et autres incidents.
Ce chiffre fourni par le CICR indique qu’il s’est multiplié par cinq avant la reprise des combats à l’est de la RDC.
« Nous avons accueilli plus de 200 nouveaux patients ces dernières semaines suite à la reprise des affrontements, passant de 10 à 24 cas par semaine voire même par jour » , a confié Roland, médecin chef du projet chirurgical de la CICR à l’hôpital CBCA NDOSHO .
Les victimes, des pères, mères, familles, jeunes garçons et filles, et même des enfants, affluent vers cette structure sanitaire après avoir été touchés par des balles ou des bombes larguées par les rebelles du M23. Leur souhait le plus ardent est le retour à la paix pour pouvoir retrouver leur foyer, lançant un appel aux dirigeants pour agir contre le M23 et restaurer la quiétude.
« Nous voulons que l’état puisse frappé ses M23 en fin que nous puissions rentrer chez nous » à laisser attendre un patient.
Il est à noter que ces patients sont pris en charge par la CICR en collaboration avec le personnel de l’hôpital CBCA NDOSHO et leurs partenaires.
Ange kahemulo depuis Goma