La police nationale congolaise a rassuré, jeudi 15 février dernier, que l’application de la mesure d’interdiction de la circulation des taxis motos dans la commune de la Gombe à Kinshasa ne souffrira d’aucune faille.
Le commandant provincial de la police, ville de Kinshasa, a affirmé que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour l’applicabilité de ces mesures qui, selon lui, permettront à la RDC de servir d’exemple pour d’autres pays.
De plus, il rappelle aux conducteurs de motos de respecter strictement les lois établies par les autorités compétentes faute de quoi, a-t-il prévenu, ils seront sanctionnés sévèrement.
«Notre pays doit aussi servir d’exemple pour certaines choses. Un avertissement est adressé aux usagers de ce type de moyen de locomotion. Qu’ils sachent que les matraques qui constituent un instrument de travail de la police pour les récalcitrants, existent. Ne vous exposez pas au désagrément qu’occasionne son utilisation», a dit le commissaire divisionnaire adjoint, Balise Kilimbalimba.
Une série des manifestations dans la capitale congolaise, été organisée la semaine dernière pour dénoncer les massacres de la population d’une partie de l’Est de la RDC, occupée par le M23, appuyée par le Rwanda.
Ces manifestations ont été organisées devant les ambassades des États-Unis, la France ainsi que devant les installations de la Monusco.
A l’issue d’une réunion urgente de sécurité de la ville de Kinshasa, quelques mesures ont été prises notamment celle interdisant la circulation des motos dans la commune de la Gombe.
JN Léman