Jean-Thierry Monsenepwo, cadre de la majorité au pouvoir, a appelé le lundi 5 février 2024, la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour mettre fin au soutien de Kigali au M23 et à d’autres groupes armés qui écument l’Est de la RDC.
« La paix et la stabilité dans la région ne seront réalisable que lorsque les responsables de l’ingérence étrangère seront tenus responsables et que des efforts sérieux seront déployés pour répondre aux besoins et aux aspirations légitimes du peuple congolais », a-t-il fait savoir dans une tribune exploitée.
Il a également encouragé les Congolais à continuer de lutter pour la vérité, la justice et la paix dans l’Est du pays, en refusant d’être victimes de la désinformation et « en affirmant notre droit à un avenir sûr et prospère pour tous ».
Thierry Monsenepwo a regretté que le président rwandais Paul Kagame ait accusé, faussement, le régime de Kinshasa d’avoir hébergé les rebelles du M23 à Kinshasa sans dialogue préalable.
« Paul Kagame tente de détourner l’attention de la véritable origine du conflit et de la souffrance de millions de Congolais dans la région. Les faits sont clairs et documentés : le M23 n’est pas un groupe de rebelles congolais indépendants, mais plutôt le bras armé des forces armées rwandaises, comme l’ont confirmé de nombreux rapports des Nations Unies et d’autres organismes internationaux », a-t-il poursuivi.
Pour lui, il est temps que la communauté internationale puisse reconnaître la nature du conflit qui déchire la partie Est de la RDC.
« En réaffirmant notre engagement envers la vérité et la justice, nous Congolais, refusons de tomber dans le piège des mensonges et de la propagande de Kagame. Nous sommes prêts à défendre notre souveraineté et à lutter pour la paix dans notre pays, non pas parce que nous n’avons rien à perdre, mais parce que nous avons tout à gagner : la sécurité, la stabilité et un avenir meilleur pour nos compatriotes de l’est de la RDC », a conclu ce cadre de l’USN.
Ces conflits armés est à la base de plusieurs pertes en vies humaines et des dégâts collatéraux.
Des familles ont été déchirées et des communautés se sont déplacées de force, dans ce qui est devenu l’un des conflits les plus meurtriers de l’histoire de l’Afrique et du monde.
Jérémie Ngunga Léman