À travers un communiqué rendu public jeudi 11 juillet par le ministère de la communication et médias, le gouvernement de la République Démocratique du Congo annonce avoir pris connaissance du récent rapport du groupe d’experts des Nations Unies sur la RDC, transmis au président du conseil de sécurité en date du 31 mai dernier.
À en croire ce communiqué, le rapport présente des preuves accablantes et indiscutables de l’agression de la RDC par le Rwanda. Le rapport révèle la présence de près de 4 000 militaires, un nombre largement supérieur à celui du mouvement terroriste du M23, comptant aussi des enfants mineurs et des personnes recrutées notamment de force dans les localités sous occupations et dans les camps de réfugiés au Rwanda et en Ouganda.
Ce rapport établit sans ambage que l’armée rwandaise commande et contrôle ce mouvement d’agression de la République démocratique du Congo.
Par ailleurs, les experts mettent en évidence le pillage des ressources minières et forestières, occasionné par cette instabilité qui profite principalement au régime de Kigali.
Selon le communiqué du gouvernement congolais, le rapport vient ainsi de confirmer le point de vue de la RDC sur les raisons économiques de cette guerre d’agression qui a fait plusieurs morts et des millions de déplacés, condamnés à vivre dans les conditions très déplorables.
Le gouvernement de la RDC, appelle toutes les nations civilisées, éprises de paix et de justice, ainsi que l’ensemble de la communauté internationale, à prendre des mesures politiques, économiques et judiciaires sévères contre le Rwanda et ses dirigeants, dont les troupes opérant dans la partie orientale de la RDC, ciblent aussi les casques bleus et les infrastructures de la Monusco qui sont des faits constitutifs de crime de guerre.
En outre, le gouvernement congolais, prend acte des informations faisant état des cas de rapprochement circonstanciel à des niveaux non politiques ni stratégiques de certains agents publics avec le groupement non étatiques sous sanction des Nations unies, et qui endeuillent principalement la population congolaise.
Par ailleurs, il se félicite de ce que les experts reconnaissent l’existence des directives et sanction prises par les autorités congolaises pour décourager ce genre d’incidents et reste engagé à exploiter ces informations en vue d’en dégager d’éventuelles responsabilités.
En conclusion, le gouvernement de la RDC rappelle que toutes les fois que des graves soupçons de crimes et d’autres actes illégaux ont pesé sur des agents publics impliqués dans cette crise, il s’est toujours assuré que les présumés auteurs en répondent devant des juridictions compétentes.
Joël Tshim’s