La République démocratique du Congo fait face à un déficit dans le dessert en électricité en faveur de la population dans plusieurs coins du pays. Pour résoudre ce problème, le Congo compte notamment sur plusieurs projets amorcés par l’Agence nationale de l’electrification et des Services Energétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER).
Dans une déclaration faite jeudi 20 juin sur l’état énergétique en RDC, l’Anser établit une comparaison par rapport aux autres pays africains, ayant réussi le pari de l’accès pour tous à l’électricité, la RDC se retrouve à peine au seuil de son engagement dans l’investissement, les infrastructures énergétiques en milieux rural et périurbain avec 23 millions USD mobilisés par l’Etat pour l’exécution de 50 sur les 270 projets que compte le Programme d’Investissements Prioritaires de l’ANSER.
Damien Twambilangana, Directeur général adjoint de l’ANSER a, lors de son passage à l’émission « Bosolo na Politik », mis en avant les différents territoires du pays qui ont déjà bénéficié de l’accès à l’énergie grâce à son institution.
« Plusieurs territoires de différentes provinces sur toute l’étendue du territoire national connaissent déjà l’accès à l’éclairage public, l’accès à l’énergie pour les ménages, hôpitaux, écoles et institutions universitaires mais également pour l’usage productif au profit de l’entreprenariat local. C’est le cas notamment de Bonga Yasa, Ipamu, N’djili brasserie, Kalanganda, Itswem Mukongo, Bea Nsiengum, Kamonia, Wembonyama, Basankusu, Bongandanga, Mbatakiela, Kalehe, la périphérie de Kananga, Miabi, Mupompa, Mwene-Ditu, Mbuji-Mayi, Boya, etc. Le travail est immense, cependant, les moyens financiers ne sont pas conséquents », a-t-il indiqué.
Pour Damien Twambilangana, en raison d’une mobilisation financière ne représentant que 28% de sa dotation budgétaire, ANSER a initié le chantier de l’électrification rurale en RDC avec ces 50 projets sur les 270 que compte son Programme d’Investissements Prioritaires. Pour en arriver au taux de 50% d’accès à l’électricité à l’échelle nationale, ANSER détient un carquois d’environ 970 projets dont l’implémentation requiert beaucoup de financement.
Par ailleurs, l’Etat congolais, comme premier bailleur des fonds de l’ANSER, vient d’activer une redevance afin de financer l’action de cet établissement public, focalisée sur l’arrière-pays.
De ce fait, l’ANSER plaide pour que le captage de ladite redevance lui soit aisé pour lui permettre de vider le carquois de son Programme d’Investissements Prioritaires.
Il faut savoir que l’électrification figure au troisième rang des services de base à promouvoir durant le second quinquennat du chef de l’État Félix Tshisekedi. Cependant, le grand défi de sa mise en œuvre impose au gouvernement la constance dans la poursuite de financement des projets déjà initiés et de bien d’autres en attente de financement.
Josue Lelo Kid