Société : les tradipraticiens dans les médias, contribution à dépravation des mœurs ou stratégie d’attraction de la clientèle ? (Constat)

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Dans la sphère audiovisuel congolais, il s’observe un vent de tradimoderne qui passe outre le principe préétabli par le conseil supérieur d’audiovisuel et de la communication selon lequel sur les sujets tabous.

Selon ce principe, aucune chaîne de télévision ne peut faire passer une émission ou publicité en rapport avec le sexe, la virilité, l’érotisme, les excitants ou des sujets plus sensuelles aux heures normales.

Chose qui ne se respecte plus depuis un moment dans pas mal de médias de l’audiovisuel qui émettent dans l’ensemble du territoire national et en particulier à Kinshasa capitale congolaise.

Sorti pour prôner le retour aux pratiques médicales ancestrales, ces derniers pêchent dorénavant le sexe sous diverses formes.

Allongé les derrières des femmes, agrandir son sexe masculin, aveugler son homme ou sa femme, devenir la coqueluche des femmes ou des hommes, redevenir pucelle, avoir la chance des hommes fortunés, et autres, tels sont les messages diffusés par ces tradimodernes qui ne parlaient autrefois que dans des banlieues de la capitale dorénavant à ciel ouvert.

À cet effet, la culture congolaise et la notion de la pudeur sont dérangées voire bafouées et aussi dans les médias.

Face à ce fléau qui ronge la jeunesse, Papy Nina, un père de famille exprime son mécontentement et demande aux autorités de s’y impliquer au fond.

« Ces messages transmis par ces soit disant docteurs, dérangent la morale des nos enfants et les poussent à adopter des comportements obscène. Que le gouvernement provincial et national agissent sinon le comble arrivera », s’est-il indigné.

Par ailleurs, Mamie Okito, mère des 4 enfants, martèle sur la prise en charge des parents sur leurs enfants et déplore le détournement de mœurs véhiculer par ceux-ci.

« Aujourd’hui si toi parent tu ne parles pas des sujets tabous à tes filles, elles vont les apprendrez c’est chez gens. Aujourd’hui la valeur de la jeune fille congolaise est devenue l’exposition de son corps et non son bagage intellectuel. Plus grave, cela devient même un critère principal pour les uns en matière de choix de la conjointe. Celle qui a des grands derrières est favorisée. Tout cela est la mauvaise prédication dite par ces tradipatriciens », a-t-elle largué.

Une réglementation du secteur permettra à toute les parties prenantes de gagner et garde l’image du peuple congolais.

Caleb Makedika

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