Quelques heures seulement après le meurtre par fusillade d’une femme par un militaire incontrôlé, qui, dans la foulée s’est donné la mort le jeudi 21 mars dernier au quartier Rughenda, la société civile forces vives de la commune Bulengera est sortie de son silence.

Dans une déclaration rendue publique vendredi dernier, cette structure citoyenne a formulé quelques recommandations à l’État congolais.

1. Les enquêtes indépendantes et approfondies pour comprendre les causes de l’agissement de ce militaire, et qu’une fois fois des causes seront dénichées, que des solutions appropriées soient prises.

2. La prise en charge de toutes les obsèques de cette maman et le dédommagement de la biologique de Kathungu Mathina Vivuya disparue tristement.

3. Au gouvernement congolais de prendre en charge la famille du militaire qui a perdu sa vie.

4. La délocalisation de ce camp militaire de Rughenda dans un endroit inhabité loin de la ville car ce dernier présente des menaces à la population civile en cas de délinquance d’un des éléments des FARDC comme le cas qui a été vécu hier, aussi en cas d’une attaque de ces cas militaire par des hors-la-loi.

5. Aussi, il est demandé à nos élus de faire une pression parlementaire au Ministre de la défense pour que ce cas militaire soit délocalisé.

6. Au militaire qui habitent des maisons des civils, de rejoindre leurs collègues au cas militaire de Rughenda, et cela dans un bref délai.

7. La mutation sans condition militaires qui sont devenus des chefs coutumiers dans le quartier de Rughenda.

Rappelons qu’un élément incontrôlé des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ( FARDC) avait fusillé la dame Kathungu Mathina Vivuya, d’une vingtaine d’années la journée de Jeudi dernier au quartier Rughenda, dans la commune de Bulengera, en ville de Butembo, au Nord-Kivu.

La jeune femme avait été été encheminée à l’hôpital de Matanda où elle avait succombé de ses blessures.

Justin Mupanya depuis Beni