Dans une publication faite sur les réseaux sociaux, Claudel Lubaya a exprimé son inquiétude face à la levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort en République Démocratique du Congo (RDC), la qualifiant de retour aux “années sombres du mobutisme”.
» La levée du moratoire sur la peine de mort viole fondamentalement l’interdiction constitutionnelle des peines cruelles et inhabituelles et les garanties d’une procédure régulière et d’une protection égale devant la loi. Elle constitue une violation des droits humains, en particulier du droit à la vie et du droit de ne subir ni la torture ni des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants » a t-il écrit sur son compte
De plus, il renseigne que le 25 juin 2023, le président Félix Tshisekedi avait prononcé « des paroles menaçantes » lors d’un rassemblement à Mbuji-Mayi, promettant de s’attaquer sans hésitation à ceux qui menaceraient la sécurité nationale.
» Comme sous la 2ème République, cette décision controversée est un sérieux avertissement à l’endroit des dissidents effectifs ou potentiels. Elle permet au pouvoir de se débarrasser de ses adversaires politiques car il suffit qu’ils soient faussement accusés de complot pour être condamnés par une justice à laquelle le sévère réquisitoire du président Tshisekedi ne confère aucune crédibilité, aucune once d’équité ni d’impartialité, aucune légitimité pour dire le droit » a t- il ajouté
Cet ancien député national met en garde contre l’utilisation potentielle de la peine de mort comme outil politique pour éliminer les dissidents, soulignant l’absence de crédibilité et d’impartialité de la justice sous l’administration actuelle.
Horace Codo T.