» La levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort est inconstitutionnelle et illustrre une dérive autoritaire et un recul inquiétant du système de protection national des droits humains. » C’est ce qu’a déclaré le Candidat Malheureux à la présidentielle de 2023, Denis Mukwenge

Dans un communiqué publié ce samedi, le prix Nobel de la paix 2018 qualifie cette mesure de dangereuse dans un pays où la justice et dysfonctionnelle et malade ».

 » Cette mesure populiste est particulièrement dangereuse dans un pays où la justice est dysfonctionnelle et malade. » A-t-il dit

Sur la même zone d’idée, Denis Mukwenge, a fait savoir que le déficit d’indépendance et d’impartialité du système judiciaire était notoire et la justice militaire ne prévoyait pas une double degré de juridictione, et a demandé l’abolition de cette peine de mort.

 » Le déficit d’indépendance et d’impartialité du système judiciaire était notoire et la justice militaire ne prévoit pas de double degré de juridiction, en violation des garanties procédurales inhérentes à un procès équitable. Enfin nombreuse études ont démontré le caractère non dissuasif de la peine de mort.Nous prônons l’abolition pure et simple de la peine de mort et une réforme profonde des secteurs de la sécurité et de la justice pour consolider un état de droit protecteur des libertés fondamentales. » A-t-il conclu.

À noter que d’après une note circulaire de la ministre de la justice, le gouvernement congolais a décidé de lever du moratoire sur la peine de mort.

Caleb Makedika