Le Ministre de l’éducation primaire, secondaire et technique,Tony Mwaba Kazadi a procédé, ce lundi 11 mars dans la matinée, au lancement de la formation des formateurs des inspecteurs, dans le souci d’améliorer la qualité de l’enseignement dans son sous-secteur.
Cet atelier de 5 jours a pour but de renforcer les capacités des nouveaux inspecteurs du primaire et maternelle. Organisé par la commission COPEP qui regroupe 50 inspecteurs, il est placé sous le thème : « Connaître le développement humain pour accompagner l’enfant à l’âge préscolaire et scolaire ».
Dans son discours d’ouverture, le ministre de tutelle Tony Mwaba Kazadi a souligné l’importance de cette formation après la réussite de la gratuité de l’enseignement primaire.
Pour lui, la qualité de l’enseignement s’avère son cheval de bataille, conformément à l’instruction du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.
« L’amélioration de la qualité des enseignements/apprentissages qui constitue l’objet des préoccupations de l’axe 2, est tributaire de plusieurs facteurs intimement liés les uns aux autres, le nombre et la qualité des infrastructures scolaires, leur équipement, l’amélioration et la protection de l’environnement scolaire, les moyens d’enseignement, la qualification du personnel enseignant, l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel enseignant, la bonne conduite des réformes initiées par la Stratégie, la liste est loin d’être exhaustive », a t- il dit
Et d’ajouter : « Parmi ces réformes figure la promotion de l’éducation préscolaire dont le taux de scolarisation avoisine les 6% en RDC alors que la moyenne africaine tourne autour de 20% et la gratuité de l’enseignement primaire public ».
En outre, Tony Mwaba a affirmé que l’enseignement primaire est obligatoire et gratuit dans les établissements d’enseignement public en respectant l’Article 43 de la Constitution et que le chef de l’état Félix Tshisekedi a actionné depuis son accession à la magistrature suprême et que nous sommes parvenus à concrétiser, à consolider et à pérenniser l’éducation préscolaire, par contre, demeure facultative et majoritairement gérée par les privés.
Par ailleurs, le patron de l’EPST a fait savoir à l’auditoire que le préscolaire et le scolaire constituent l’objet de sa meilleure attention depuis qu’il est à la tête de ce ministère.
Il sied de noter qu’après le lancement de la gratuité de l’enseignement primaire, il y a eu des effets induits, non seulement le manque des salles de classe, mais aussi le nombre d’enseignants qualifiés et les inspecteurs pour un enseignement de qualité.
C’est qui a conduit ladite commission à la formation des formateurs afin d’améliorer la qualité de l’enseignement.
Josue Lelo Kid/ Stagiaire