Ce jeudi 3 décembre 2025, les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame doivent officialiser l’accord de paix signé en juin dernier entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.
Le gouvernement congolais assure qu’aucune concession ne sera faite sur les questions sensibles, comme la gestion des ressources minières ou le brassage des Forces armées congolaises. L’exécutif s’engage également à rendre public l’ensemble des dispositions ratifiées lors de cette rencontre à Washington, sous l’égide des États-Unis.
« Nous sommes attachés à la transparence. Comme nous l’avons toujours affirmé, tout ce qui sera signé sera rendu public. Certains s’attendaient à un autre type d’accord, mais le président ne fait que ratifier les mesures élaborées par la ministre des Affaires étrangères », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.
L’objectif principal de cet accord reste le rétablissement de la paix dans l’Est du pays. Patrick Muyaya a rappelé que certaines lignes rouges ne seraient pas franchies, notamment la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC, ainsi que la maîtrise de ses ressources minières. Le brassage des forces armées est également exclu.
L’accord prévoit deux mesures clés : le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et la neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
En parallèle, des voix de l’opposition, à l’instar de Martin Fayulu, président du parti ECIDé, ont insisté sur la nécessité de transparence totale concernant le contenu final de l’accord.
Joël Tshim’s







