Le gouvernement congolais a réagi favorablement à la nomination par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU de trois experts chargés d’enquêter sur les violations des droits humains dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu.
Arnauld Akodjenou (Bénin), Maxine Marcus (Allemagne/États-Unis) et Clément Nyaletsossi Voule (Togo) composent cette commission indépendante, dont le mandat est d’établir les faits et responsabilités relatifs aux violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, notamment celles touchant les femmes, les enfants et les populations déplacées.
Dans un communiqué, Kinshasa a réaffirmé sa disponibilité à coopérer pleinement avec la commission, rappelant que « la poursuite des auteurs et commanditaires de ces crimes constitue une exigence de justice et un impératif de lutte contre l’impunité ». Le gouvernement encourage par ailleurs les experts à se rendre rapidement sur le terrain pour documenter la situation au plus près des réalités vécues par les populations civiles.
Cette nomination s’inscrit dans le cadre de la résolution S-37/1 du 7 février 2025 et de la résolution 60/22 du 7 octobre 2025, qui précisent les modalités de mise en œuvre de la commission et demandent à l’ONU de mettre à sa disposition les ressources nécessaires pour accomplir son mandat.
Avec cette initiative, Kinshasa espère renforcer la transparence et la responsabilité face aux crimes commis dans l’Est du pays, où la rébellion de l’AFC/M23 continue de provoquer violences et déplacements massifs de populations.
Joël Tshim’s







