La province de l’Équateur a été frappée par un drame meurtrier sur la rivière Maringa. Dans la nuit du 10 septembre, une pirogue transportant des passagers a chaviré au confluent des rivières Nsolo et Maringa, causant la mort de plus de 100 personnes, dont plusieurs élèves. Seules huit personnes ont survécu grâce à l’intervention de riverains.
La Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a exprimé sa « solidarité et ses sincères regrets » envers les familles endeuillées. Dans un communiqué publié le vendredi 12 septembre, elle a assuré que tout est mis en œuvre pour une prise en charge rapide et coordonnée entre le gouvernement central et les autorités provinciales.
Elle a également rappelé le caractère obligatoire des mesures de sécurité : port de gilets de sauvetage, contrôle technique des embarcations, interdiction de naviguer de nuit, assurance obligatoire et formation des commandants.
« Tout contrevenant sera sanctionné, à quelque niveau que ce soit », a-t-elle averti.
De leur côté, les experts de la société civile de l’Équateur dénoncent un « laxisme coupable » des autorités dans la gestion du trafic fluvial. Selon eux, le manque de contrôle des embarcations, le non-respect des normes de sécurité et l’absence de secours organisés ont aggravé ce drame.
Ce naufrage met une nouvelle fois en lumière la vulnérabilité des populations locales face aux dangers de la navigation fluviale et la nécessité urgente de renforcer les mesures de sécurité.
Joël Tshim’s