Société : la musique profane, une influence négative pour les enfants congolais

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Le contenu de la musique dite profane influence négativement l’éducation des enfants Aujourd’hui, on fait face à des chansons dont les messages détruisent les mœurs notamment celles des enfants.

Dans leurs clips. les filles et garçons sont à peine habillés et cela va en la contre des valeurs congolaise et africaines.

Du côté des textes de leurs chansons, on y trouve pour la plupart d’entre elles, des paroles obscènes.

En sa qualité de directeur de discipline au Complexe Scolaire Nova Elingo, Pierre Tshimanga explique sur l’impact et l’influence négatif de la musique profane sur les enfants

‹‹Par rapport à l’impact de la musique, la musique en soi n’a pas de problème mais quand on en fait une mauvaise interprétation, ça devient un problème.›› a-t-il expliqué.

 

En outre, ce directeur de discipline martèle sur des chansons étrangères qui sont jouées sans la moindre interprétation chez les adolescents.

  ‹‹Aujourd’hui, on fait face à deux camps, celui de la musique profane et chrétienne. La musique profane est jouée partout dans des fêtes ou ailleurs, et il y a certaines chansons qui sont chantées en anglais et les enfants les répétent sans savoir ce que cela signifie, alors qu’il y a des insultes, et on cite les parties intimes et montre comment on doit s’accoupler et cela est démontré par la danse et les enfants sont influencés négativement sans connaitre les contenues de la chanson et cela pose problème .›› a fait savoir Pierre Tshimanga.

A l’en croire, les conséquences de cette musique peuvent nuire l’éducation des enfants.

 ‹‹ le risque est que l’enfant grandi en considérant tout ce qui est tabou comme normal, alors que ce ne sont pas des choses à prononcer devant les parents. Des phrases tels que ‹‹Etuta Ekota›› c’est une dépravation de moeurs. Nous en tant que disciplinaire et parents, nous devrons faire attention sur ce que les enfants écoutent›› a t- il ajouté.

Pour rappel, l’auteur de la chanson ‹‹ Basi na mbongo››, DJ Mumboshi a été condamné à 12 mois de prison à cause de cette chanson considérée comme contribuant à la dépravation des moeurs.

Sephora Makengo

 

 

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