Dans une déclaration publique, Thomas Luhaka Losendjola, personnalité politique congolaise, s’est exprimé sur la situation préoccupante qui sévit dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Face à une insécurité persistante et des solutions jugées inefficaces, il exhorte les autorités à engager une réflexion profonde sur le système de défense national.

Selon Thomas Luhaka, la priorité des dirigeants congolais devrait être de réformer l’armée, les services de renseignement et de sécurité, ainsi que l’administration territoriale. Il qualifie l’approche actuelle de « palliative » et affirme que les interventions extérieures, telles que celles des troupes de la MONUSCO, des mercenaires et des milices locales comme les Mayi-Mayi, ont montré leurs limites.

Il met en garde contre une politique qu’il qualifie de « tâtonnement stratégique », estimant qu’elle ne fait qu’aggraver une situation déjà critique. « Notre armée est malade », déclare-t-il, avant d’insister sur la nécessité de la « soigner » avec des solutions concrètes et adaptées.

Appel à la responsabilité et à l’action
Thomas Luhaka fustige également l’attitude consistant à chercher des boucs émissaires ou à se perdre dans des déclarations d’intention sans action tangible. Dans un ton métaphorique, il souligne les dangers de la suspicion et du manque de confiance, appelant à une gestion plus cohérente et proactive de la crise sécuritaire.

Par ailleurs, l’ancien Ministre de l’esu a conclu son message sur une note d’encouragement, réaffirmant son attachement à la RDC et adressant ses meilleurs vœux aux Congolais en cette période difficile.

Ce plaidoyer intervient alors que la RDC est confrontée à de nombreux défis, notamment la montée de l’insécurité dans l’Est du pays. Il reste à voir si ce message trouvera un écho auprès des décideurs politiques pour impulser des réformes nécessaires.

Joël Tshim’s