Depuis la tragique disparition du Colonel Mamadou Ndala il y a 11 ans, les questions persistent quant aux circonstances exactes de sa mort. La justice avait conclu que son assassinat avait été planifié par des militaires congolais et exécuté par des rebelles ADF. Le lieutenant-colonel Birocho Nzanzu avait été reconnu coupable de trahison et de complicité avec un mouvement terroriste, et condamné à mort.

Le Colonel Mamadou Ndala, décédé à l’âge de 36 ans, reste une figure emblématique de la lutte contre l’insécurité dans l’Est de la RDC. Commandant du 42ème bataillon des unités de réaction rapide, il avait permis aux FARDC de retrouver leur noblesse après la chute de Goma en 2012. Ses tactiques de guerre, acquises grâce à une formation internationale, avaient conduit à des victoires impressionnantes contre les rebelles du M23, redevenu un casse tête pendant cette période à l’est de la RDC.

Le 2 janvier 2014, Mamadou Ndala a été assassiné dans une embuscade entre Ngadi et Mavivi. Si le gouvernement a attribué l’attaque aux ADF-Nalu, des voix se sont élevées pour demander une enquête approfondie. Les procès qui ont suivi ont mené à la condamnation de plusieurs personnes, dont le lieutenant-colonel Nzanzu.

Malgré sa mort tragique, le Colonel Mamadou Ndala demeure une figure inspirante pour la jeunesse congolaise. Il a été inhumé à Kinshasa, élevé au rang de Général de Brigade à titre posthume. Son engagement envers la sécurité et la stabilité du pays continue d’inspirer tous ceux qui luttent pour un Congo meilleur. Le mystère entourant sa mort persiste, faisant de lui une icône inoubliable de la nation congolaise.

Ange kahemulo depuis Goma.