Au cours d’un point de presse tenu ce vendredi 06 décembre, le collectif sursaut national a confirmé la tenue de leur meeting prévu le 14 décembre prochain au stade municipal de Masina. Et ce, malgré les tensions croissante et les menaces qu’ils attribuent au pouvoir en place.
Ils ont déclaré leur refus catégorique au projet de révision ou de changement de la constitution initié par le président de la République, Félix Tshisekedi. Ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme un projet antidémocratique, visant à consolider un pouvoir absolu du président Tshisekedi.
Dans leur déclaration lue par Ados Ndombasi , le sursaut national exprime son indignation face ce qu’il décrit comme un échec du régime en place à protéger l’intégrité territoriale du pays, citant l’agression Rwandais et les exécutions du mouvement terroriste M23 à l’Est , les milices locales comme le phénomène Mobondo , active dans les provinces du Maï-Ndombe , du Kwilu et du Kwango.
» Monsieur Tshisekedi peut rêver comme il est permis à chacun de rêver . Mais le Congo n’est pas un bien familial . Son pouvoir s’arrête en 2028, pas après. Il n’aura pas un troisième mandat. Les congolaises et congolais ne lui laisseront pas une seule minute à changer la constitution. Nous allons nous dresser face à lui jusqu’au bout pour le respect de la constitution et son départ sans condition en 2028″ , ont-ils déclaré.
De plus, le sursaut national lance un appel à toutes les forces vives de la nation, les invitant à multiplier les actions dans toutes les provinces.
Par ailleurs, ce collectif a également dénoncé la programmation, à la même date, d’un meeting du pouvoir dans la même zone , à proximité du terrain municipal.
« Toutes les formalités sont remplies à tous les niveaux pour l’organisation de ce meeting le samedi 14 décembre au terrain municipal de Masina . Curieusement, le régime de Monsieur Tshisekedi s’est arrangé à programmer le meeting de leur camp ce même jour, dans le même zone , à proximité du terrain municipal » , ont-ils dénoncé.
En plus de cela, ils se sont indignés du silence du régime de Kinshasa face à la violence dont ils étaient victimes à l’occasion de leur activité organisée à place victoire et à beaucoup d’autres actes menaces et d’intimidations reçus par certains de leurs cadres et militants.
Joël Tshim’s
