Le territoire d’Aru, situé à 260 kilomètres au nord de Bunia, dans la province de l’Ituri, fait face à de nombreux défis, notamment des conflits fonciers, la multiplication des barrières militaires, des taxes élevées, ainsi que des tracasseries.
Ce constat a été fait par le député provincial Antoine Mopepe, lors d’une déclaration le samedi 30 novembre. Selon cet élu de la circonscription d’Aru, plusieurs barrières érigées par des militaires sont observées pour percevoir de l’argent à l’intérieur du territoire.
» Il se pose un sérieux problème des barrières, il y a plusieurs barrières érigées par la FARDC à l’intérieur du territoire. Ce que nous avons constaté, c’est que les militaires sont en train de percevoir de l’argent des passants. À chaque passage à moto ou même à vélo, ils sont obligés de payer. Sur le plan sécuritaire, il y a aussi plusieurs cas de conflits fonciers, et nous avons remarqué des taxes exorbitantes >>, a noté Antoine Mopepe.
Il a également affirmé sa détermination à accompagner le projet d’asphaltage de la commune rurale d’Aru, comme l’indiquent certaines sources.
» Par rapport à l’asphaltage de la commune rurale d’Aru, nous avons appris cette information, mais nous n’avons pas encore de document. Une fois que nous l’aurons, nous allons faire le suivi pour que cela soit réalisé « , a-t-il conclut.
Notons que le banditisme est devenu monnaie courante dans cette partie de la province de l’Ituri, où il ne se passe pas une nuit sans qu’une maison ne soit visitée par des bandits.
Rachidi Kudra, depuis Bunia.