Conscient de l’échec de l’effectivité du Programme de Développement de 145 Territoires à travers tout le pays, Le président de la République, Felix Tshisekedi, a exigé aux gouverneurs de provinces de renforcer la gouvernance afin d’assurer la cohésion communautaire, facteur clé de la réussite de ce projet.
À qui la responsabilité de l’échec du PDL 145 Territoires ?
Destiné à offrir aux Congolais l’accès aux infrastructures et aux services socio-économiques de base, le Programme de Développement des 145 Territoires vire au cauchemar. Une grande partie des fonds destinés à son exécution a été détournée.
Bien qu’une équipe de pilotage soit mise en place pour son exécution, il est difficile d’échapper à l’influence des Gouverneurs de provinces qui incarnent l’autorité de l’État dans leurs entités respectives. De plus, le Pouvoir central devrait faire preuve de vigilance pour garantir la réussite du dit projet.
Lorsque les Institutions chargées de contrôler les programmes gouvernementaux ne fonctionnent pas efficacement, on ne peut que constater de tels scénarios.
Quant au Président de la République, il avoue publiquement que la mauvaise gestion des ressources par les acteurs concernés est à la base de l’échec du PDL de 145 Territoires.
» La gestion opaque des ressources et une allocation inadéquate du budget d’investissement freinent également la croissance de nos territoires », déplore Félix Tshisekedi.
IGF au secours !
La restitution des fonds mis en place pour l’exécution du PDL 145 Territoires est d’une impérieuse nécessité, ainsi que les poursuites judiciaires à l’encontre de tous ceux concernés par le détournement de ces fonds.
À ce stade, l’espoir des Congolais repose sur l’Inspection Générale des Finances pour assurer la traçabilité de tous les fonds décaissés. Ainsi, les ennemis de ce programme seront connus du grand public.
La 11ème session des Gouverneurs qui a réunit le chef de l’Etat et les Gouverneurs peut donner des résultat positifs si les parties prenantes respectent à la lettre les différentes résolutions.
Ariel Katenda
