Lors d’un point de presse tenu le jeudi 17 octobre , à la cité de l’Union Africaine, à l’occasion de la visite de la ministre des affaires étrangères du Libéria, Thérèse Kayikwamba, ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo, a souligné l’importance de la reconnaissance mutuelle des griefs entre les parties impliquées dans les conflits régionaux qui, Selon elle, elle est essentielle pour avancer vers une paix durable.
Elle a également rappelé les propos qu’elle a tenus au Conseil de sécurité de l’ONU, mettant en avant la position pacifiste prônée par le Chef de l’État.
Devant la presse, Thérèse Kayikwamba a affirmé que les deux parties avaient franchi un pas significatif en reconnaissant les souffrances et les revendications de l’autre.
« Nous ne pouvons pas avancer vers une paix régionale si l’une des parties refuse de reconnaître ses griefs », a-t-elle précisé.
La cheffe de la diplomatie congolaise est également revenue sur son intervention devant le Conseil de sécurité de l’ONU, où elle a réitéré l’engagement de son gouvernement en faveur de la paix.
« Il est bien facile de commencer une guerre, même de manière hasardeuse par un pays mal intentionné, mais, pour en finir, il faut des pays bien intentionnés », a-t-elle souligné, rappelant que la voie vers la paix nécessite des efforts communs, sincères et coordonnés.
Thérèse Kayikwamba a tenu à insister sur le fait que le processus de paix prendra du temps.
« Il s’agit d’un processus qui va prendre du temps », a-t-elle averti, en appelant à la patience de toutes les parties concernées.
Elle a également encouragé les acteurs régionaux à rester engagés dans cette dynamique de paix, malgré les obstacles qui pourraient surgir.
En outre, elle affirme qu’il est essentiel que toutes les parties restent engagées dans le dialogue pour éviter une escalade du conflit et construire ensemble un avenir plus pacifique.
La ministre des Affaires étrangères a conclu en réaffirmant l’importance de la diplomatie et de la patience dans la recherche d’une paix durable.
Joël Tshim’s