La synergie des syndicats des enseignants de la RDC menacent qu’en cas de non-réponse du gouvernement aux attentes des enseignants avant le 5 octobre prochain, l’année scolaire 2024-2025 risque d’être sanctionnée année blanche par l’UNESCO
Dans une déclaration faite le 28 septembre dernier à Kinshasa par le porte-parole de cette synergie des syndicats Jean-Bosco Pouna, ils mettent en garde les gestionnaires qui intimident et contraignent les enseignants à travailler, oubliant que le travail d’enseignants demande de la sérénité.
» Directeurs, chefs d’établissements, inspecteurs, nous constatons ce jour que les écoles ne fonctionnent pas depuis la rentrée scolaire 2024-2025. Il est à déplorer que le gouvernement de la République ne se préoccupe pas des revendications des enseignants, notamment en ce qui concerne les nouveaux barèmes salariaux uniformisés à payer à tous les enseignants et inspecteurs de la République. Les enseignants NU et NP, la retraite des enseignants, de même les parlements congolais, en sa qualité d’autorité budgétaire, ne statuent pas sur les minimums des 500$ exigés par les enseignants. Nous demandons au gouvernement de la République de donner des réponses aux préoccupations ultimes et légitimes des enseignants avant le 5 octobre 2024, date dédiée à la Journée mondiale des enseignants. » Ont-ils déclaré.
En attendant les réponses du gouvernement et du parlement congolais, la grève se poursuit et les enseignants dans toutes les provinces seront en Assemblée Générale le 5 octobre 2024 en marge de la JME.
Ils appellent par ailleurs aux parents de faire pression sur le gouvernement car l’éducation est un droit à chaque enfant et ils sont invités pour la sécurité des enfants de les garder à la maison jusqu’à la résolution du conflit entre les enseignants et le gouvernement.
Josue Lelo Kid