Le président Angolais, João Lourenço, médiateur de l’Union Africaine dans la crise entre la RDC et le Rwanda, a annoncé avoir fait une proposition d’accord de paix entre les deux pays.
Il a dit ça, le mardi 24 septembre, en marge de la 79ème session ordinaire de l’assemblée générale des Nations-Unies qui se tient depuis la semaine dernière à New-York, aux États-Unis.
» Dans le cadre du processus de Luanda , il a été possible de parvenir à un cessez-le-feu à l’Est de la République Démocratique du Congo, un cessez-le-feu entré en vigueur le 04 août de cette année. Afin de consolider les progrès réalisés, la République d’Angola a fait une proposition d’accord de paix en coopération avec la République Démocratique du Congo et la République du Rwanda » , a déclaré le président Angolais.
D’après le président angolais, les dispositions de l’accord ont été examinées par les parties au niveau ministériel dans l’objectif de parvenir à un accord qui conduira à la tenue d’un sommet pour signer l’accord de paix définitif et pour permettre une reprise de la relation entre la RDC et le Rwanda.
Il sied de signaler que cette initiative fait suite à quelques efforts fournis ces derniers semaines par le médiateur l’Union Africaine pour le retour de la paix dans la partie orientale de la RDC. D’abord, il avait envoyé son ministre des affaires étrangères à Kinshasa, afin de transmettre un message au président congolais, Félix Tshisekedi. Ensuite, il a eu une longue conversation téléphonique le jeudi dernier avec le président du Rwanda, Paul Kagame.
Pour rappel, l’accord de Luanda prévoyait le retrait du M23 des zones conquises pour regagner ses positions initiales . Le groupe rebelle était également appelé également à se désarmer et à se cantonner en territoire congolais sous le contrôle de l’armée congolaise et de la force régionale , en collaboration avec la force Onusienne.
Face aux multiples échecs de ces accords, un autre accord de cessez-le-feu a été signé le 31 juillet dernier et qui devrait entré en vigueur depuis le 04 août sous supervision d’un mécanisme de vérification ad-hoc renforcé par les experts du renseignement des trois pays a savoir la RDC, le Rwanda et l’Angola et d’autres entités.
Joël Tshim’s
