La fondation Bill Clinton a, dans un communiqué de presse rendu public ce lundi 23 septembre, estimé que la RDC ne remplit pas les Conditions pour siéger au Conseil des Droits de l’homme de Nation-Unie.
La fondation appelle les organisations non gouvernementales de droit de l’homme et la société civile en générale de barrer la route à la demande de RDC car selon elle, elle détient des preuves que la RDC ne respecte pas sa propre Constitution du 18 février 2006.
» Et nous appellons les vraies ONGDH, la Société Civile en Générale et des gens de bonne volonté en République Démocratique du Congo de faire tout pour faire echec à la demande de la RDC Congo de siéger au Conseil de Droits L’HOMME de l’ONU et ce, parce que, nous avons les preuves que la RDC ne respecte pas sa propre Constitution du 18 février 2006 dans ses Articles 16 et 18 qui ne permettent pas de détenir une personne dans un Cachot au- delà de 48 heures sans être transféré devant son juge naturel et sans avoir de contact avec sa famille et ses avocats. Et donc, nous demandons à l’ONU, à travers la Communauté internationale, de ne pas faire cette grosse erreur pour discréditer le Conseil de Droit de l’homme de l’ONU et l’ONU en général. » Peut-on lire sur ce communiqué
La fondation Bill Clinton affirme alors que des cachots clandestins se multiplient, des arrestations arbitraires, emprisonnements illégaux, détentions arbitraires, enlèvements, torturés physiques et morales, exécutions sommaires Etc, sont prohibés par la Constitution Congolaise du 18 février 2006.
» Et si l’ONU accepte que la RDC siège au Conseil des Droits de l’homme de l’ONU malgré les violations massives des Droits Humains, on ne parlera plus des Droits L’HOMME dans le système de l’ONU. L’affaire des Droits Humains est une affaire de Tous. » a-t-elle ajouté.
Il faut savoir que la République Démocratique du Congo attend son élection au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, prévu le 9 octobre prochain.
Josue Lelo Kid