Depuis de debut de l’épidémie de Monkeypox, le gouvernement Suminwa est fortement engagé dans sa lutte car cette dernière est devenue une menace sanitaire d’ampleur internationale.
Lors d’une réunion avec le Ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, et Jean Kaseya, Directeur Général d’Africa CDC, il a été décidé de renforcer les mesures préventives en amont de la rentrée scolaire. Cela inclut notamment des campagnes de sensibilisation dans les écoles et le déploiement de la vaccination.
Face à un bilan alarmant de 548 décès, le gouvernement intensifie ses efforts pour améliorer la prise en charge des personnes atteintes et pour renforcer les dispositifs de surveillance épidémiologique.
Dans ce contexte, le ministre de la santé a annoncé l’arrivée la semaine prochaine d’un lot des vaccins au pays. Selon lui, ce lot de vaccins rassure l’effort de l’exécutif central dans la mobilisation des ressources nécessaires à cette lutte pour endiguer définitivement l’épidémie.
» Nous avons en effet annoncé 49 millions USD pour des besoins assez précis, mais rien que pour la vaccination, nous avons besoin de 600 millions USD, dont les 49 millions prévue ne constituent pas le budget total. On va monter encore en puissance parceque nous adaptons notre plan régulièrement, et nous sommes accompagnés par Africa CDC , dans la mobilisation des ressources, d’ailleurs grâce à Africa CDC et l’aide de l’Union européenne, nous avons déjà pu sécuriser ,215.000 doses de vaccins » a déclaré Roger Kamba.
Pour sa part, l’agence nationale de santé de l’Union Africaine a alerté sur le nouveau mode transmission de la maladie constatée dans la province du sud-kivu.
» On a eu beaucoup de cas à l’équateur où depuis toujours cette maladie évolue de manière endémique, mais on a récemment encore beaucoup plus de cas dans le sud-kivu parceque tout simplement l’année dernière, on voit qu’il y’a un nouveau mode de transmission par voie sexuelle. Dès lors que les populations sont déplacés, dès lors qu’il y a des pratiques sexuelles de plus en plus libérées à cause de cette fragilité de la population, on voit cette forme de transmission se développe » a ajouté le Directeur général d’Africa CDC, Jean Kaseya.
Joël Tshim’s
