Dans un télégramme officiel daté du mardi 2 décembre, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a annoncé l’interdiction totale de toute activité liée au mouvement « Sauvons le Congo ».
Le document, adressé à l’ensemble des autorités administratives et sécuritaires du pays, instruit ces dernières de bloquer toute initiative — mobilisation, manifestation ou communication — associée à ce mouvement récemment lancé depuis Nairobi par l’ancien président Joseph Kabila.
Cette mesure intervient dans un climat politique déjà tendu, marqué par une montée des frictions entre le pouvoir en place et les forces d’opposition.
Elle s’ajoute à d’autres restrictions visant des structures réputées proches de l’opposition, notamment le PPRD. Présenté par ses initiateurs comme un projet de « redressement national », le mouvement « Sauvons le Congo » apparaît manifestement aux yeux des autorités comme une source potentielle de déstabilisation.
Cette décision soulève de nouvelles interrogations quant à la cohérence des appels officiels à l’unité, à la cohésion nationale et au dialogue politique.
L’avenir du mouvement demeure flou, mais cette interdiction pourrait marquer le début d’un nouveau cycle de tensions au sein de la scène politique congolaise.
Josue Lelo







