Le Front Commun pour le Congo (FCC) a exprimé sa vive opposition à la suspension des activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), principal parti membre de la plateforme. Selon le FCC, cette décision du gouvernement est arbitraire, dépourvue de base légale et constitue une utilisation « éhontée » de la justice et de l’administration à des fins politiques.
Dans un communiqué daté du 28 octobre 2025 et signé par Raymond Tshibanda, coordonnateur de la cellule de crise du FCC, la formation accuse le régime Tshisekedi de transformer la République en un « véritable goulag » en étouffant toute opposition et en violant les libertés constitutionnelles. Le FCC dénonce ce qu’il qualifie d’« acharnement féroce » contre l’ancien président Joseph Kabila, symbole de souveraineté et de stabilité nationale.
La plateforme considère que cette mesure est une tentative de détourner l’attention des Congolais des urgences nationales, telles que la misère sociale, l’insécurité à l’Est, la corruption et la « faillite morale » du gouvernement. Elle soutient que le PPRD continuera à exercer librement ses activités conformément à la Constitution.
La suspension, ordonnée par le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur le 18 octobre 2025, a été officiellement signifiée au Secrétaire permanent du PPRD par le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe le 27 octobre 2025. Une copie de l’acte a été affichée au tribunal et publiée au Journal officiel.
En avril dernier, le gouvernement avait déjà suspendu le PPRD, l’accusant de « silence complice » face à l’agression rwandaise dans l’Est du pays. Le FCC appelle désormais à une mobilisation pacifique des forces démocratiques pour restaurer l’État de droit et mettre fin à ce qu’il considère comme une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Joël Tshim’s







