Kinshasa et Kigali ont convenu de mettre en œuvre, à partir du 1er octobre 2025, un Ordre opérationnel (OPORD) issu de l’accord de Washington. La décision a été arrêtée lors de discussions tenues les 17 et 18 septembre à Washington, sous la facilitation des États-Unis, du Qatar, du Togo et de l’Union africaine.

Selon un communiqué du Département d’État américain publié le 25 septembre, le plan prévoit :

– la neutralisation des FDLR et de leurs alliés ;

– la levée des mesures défensives instaurées par le Rwanda ;

– la restauration de l’autorité de l’État congolais dans l’Est de la RDC.

« La RDC et le Rwanda ont réaffirmé leur engagement envers l’objectif final : éradiquer la menace des FDLR, rétablir la confiance bilatérale et garantir une paix durable », souligne le document.

Cet accord survient après l’échec de la médiation de Luanda et la perte de villes stratégiques telles que Goma et Bukavu. En parallèle, le processus de Doha se poursuit autour de la réintégration des groupes armés et des dimensions internes du conflit.

Pour Kinshasa et Kigali, l’enjeu est désormais de transformer un cessez-le-feu fragile en une feuille de route durable pour la stabilité de l’Est congolais et de l’ensemble de la région des Grands Lacs.

Joël Tshim’s