Le président Félix Tshisekedi aurait rencontré, aux États-Unis, Erik Prince, patron controversé de Frontier Services Group, afin de discuter d’une extension du contrat de sécurité privée destiné à protéger sa famille et ses sites miniers stratégiques, révèle Africa Intelligente.
À Kinshasa, le recours à des mercenaires semble se développer en parallèle des processus de paix. Plusieurs groupes étrangers opèrent déjà sur le territoire, chacun avec ses méthodes, ses tarifs et sa propre chaîne de commandement, rendant la coordination particulièrement complexe.
Pour l’heure, la priorité reste claire : assurer la sécurité du chef de l’État et des sites miniers stratégiques. Mais, en arrière-plan, une ambition plus large demeure : Tshisekedi espérerait que l’appui de mercenaires étrangers puisse, à terme, renverser le rapport de force face à l’AFC et au M23.
En attendant, la logique suivie paraît pragmatique : protéger d’abord la famille présidentielle et les ressources clés du pays, avant d’envisager une contre-offensive. Comme le rappelle un vieil adage : « Qui veut la paix prépare la guerre ».
Joël Tshim’s