Le président Félix Tshisekedi est intervenu vendredi à Kinshasa pour apaiser les tensions internes à l’UDPS, en réunissant Augustin Kabuya et Déo Bizibu, deux cadres rivaux qui se disputent le contrôle du parti fondé par Étienne Tshisekedi.

Au cours de cette rencontre, les deux protagonistes ont cherché à trouver un terrain d’entente. Si les conclusions n’ont pas été rendues publiques, l’enjeu demeure majeur : la rivalité entre Kabuya et Bizibu fragilise la cohésion du parti à l’approche d’échéances politiques décisives.

La dernière controverse portait sur la redevance de 10 % imposée aux mandataires publics issus de l’UDPS. Kabuya affirme agir sur mandat du chef de l’État, tandis que Bizibu conteste sa légitimité, rappelant qu’il « n’occupe actuellement aucune fonction officielle dans le parti ».

Le poste de secrétaire général, au cœur de cette querelle, est stratégique : il permet de définir les orientations politiques, de gérer les structures internes et de trancher sur les investitures électorales.

En se posant en médiateur, Tshisekedi cherche à préserver l’unité de sa formation, essentielle dans un contexte marqué par des tensions parlementaires et une crise sécuritaire persistante dans l’Est du pays.

Pour l’heure, l’absence de communication officielle entretient le flou sur l’avenir immédiat de l’UDPS et sur la capacité de ses dirigeants à surmonter leurs divisions.

Joël Tshim’s