Les ouvriers engagés dans le projet de réhabilitation de la route nationale n°1, sur un tronçon de 11 km reliant Notre-Dame à l’aéroport de Lungandu, dénoncent des conditions de travail précaires et des salaires jugés dérisoires.
Selon une enquête menée sur place, ces journaliers perçoivent entre 7 000 et 8 000 FC par jour, soit des montants largement inférieurs au Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG), fixé à 14.500 FC depuis 2024. Le nouveau SMIG, prévu pour 2026, devrait s’élever à 21.500 FC.
Les témoignages recueillis sur le chantier sont accablants. Les ouvriers pointent du doigt non seulement leurs rémunérations insuffisantes, mais aussi l’absence d’équipements de protection, de tenues de travail adaptées et le non-paiement des heures supplémentaires. Plusieurs affirment qu’ils n’ont d’autre choix que de continuer à travailler dans ces conditions pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Ces travailleurs lancent un appel pressant à la revalorisation de leurs salaires et à une amélioration significative de leurs conditions de travail. Le site lekasaien.net rapporte avoir tenté de contacter l’entreprise responsable des travaux, SAFRIMEX, mais sans obtenir de réponse.
Dénis Ngalamulume