Au moins 89 civils ont été tués le 9 septembre lors de deux assauts attribués aux Forces démocratiques alliées (ADF) dans l’Est de la République démocratique du Congo. Paris dénonce des actes « terroristes » et réaffirme son soutien aux autorités congolaises.
Selon les autorités locales, 71 personnes ont été massacrées à Ntoyo, dans le territoire de Lubero, et 18 autres à Beni. Ces attaques, revendiquées par les Forces démocratiques alliées (ADF/ISCAP), groupe armé affilié à l’organisation État islamique, ont une nouvelle fois endeuillé l’Est congolais.
Dans un communiqué publié le 11 septembre, l’Ambassade de France à Kinshasa a condamné « avec la plus grande fermeté » ces violences. Paris a présenté ses condoléances aux familles éprouvées et exprimé sa solidarité envers le peuple congolais. « La France se tient aux côtés des autorités congolaises » et appelle « au retour de la paix et de la sécurité en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs », souligne le texte.
L’Est de la RDC reste régulièrement le théâtre d’attaques meurtrières contre les civils. Actifs depuis les années 1990, les ADF ont prêté allégeance à l’État islamique en 2019 et sont considérés comme l’un des groupes armés les plus violents de la région. Malgré les opérations militaires conjointes menées par les FARDC et l’armée ougandaise, le mouvement continue de cibler les populations locales.
Joël Tshim’s