Après la publication du dernier rapport du groupe d’experts des Nations Unies sur l’est de la République démocratique du Congo de décembre 2024, Les États-Unis se disent profondément préoccupés par les conclusions de ladite rapport.
Dans un communiqué de presse, Les États-Unis condamnent la présence illégale de plusieurs milliers de soldats rwandais en RDC, ainsi que le soutien et la direction par le Rwanda de la milice M23 sanctionnée par l’ONU et les États-Unis, et l’utilisation par le Rwanda de systèmes de missiles sol-air, de mortiers guidés par GPS et de missiles antichars.
« Ce rapport va dans le sens des conclusions des États-Unis et identifie avec précision les sources du conflit dans l’est de la RDC. Le Rwanda et le M23 doivent immédiatement cesser leurs activités de brouillage GPS et d’usurpation d’identité, qui continuent d’empêcher les opérations aériennes de la MONUSCO et les vols humanitaires de l’ONU dans le Nord-Kivu. Ces actions mettent en danger le personnel de l’ONU et des organisations humanitaires tout en bloquant l’aide nécessaire aux civils souffrant de violence. » Peut-on lire sur ce communiqué.
Les États-Unis condamnent également ce que le rapport décrit comme une coopération systématique et continue des forces armées de la RDC avec le groupe armé des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), sanctionné par les États-Unis et l’ONU.
« Nous exhortons vivement les autorités congolaises à veiller à ce que cette coopération cesse immédiatement, et nous nous félicitons de l’engagement du gouvernement de la RDC à collaborer avec la MONUSCO pour exécuter le plan de neutralisation des FDLR dans le plein respect du droit international humanitaire et des droits de la personne. » Ont-ils précisé
Les États Unis invitent par ailleurs les autorités congolaises au dialogue car selon eux, il n’y a pas de chemin vers la paix sans dialogue entre le gouvernement de la RDC et les groupes armés, y compris le M23.
Josue Lelo Kid