Quelques heures après la sortie médiatique de la société civile force vive de l’ituri, l’armée congolaise n’a pas tardé de réagir, dans une interview inclusive accordée ce mercredi 18 décembre 2024, à AFRIK-INFO.CD, le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des FARDC dans cette partie du pays, a qualifié la déclaration de Dieudonné Lossa comme une analyse « communautaire » et pense que la reprise des combats menace la sécurité de la province.

« à l’heure actuelle les forces armées sont résolument décidées, engagées, redynamiser leurs positions pour faire face à tous ces groupes armés, nous nous faisons l’analyse autrement lorsque il y a la reprise des combats au Nord-Kivu entre les FARDC contre les terroristes, c’est à ce moment là que nous voyons aussi dans notre zone de responsabilité il y a aussi reprise des combats vous avez vu avec les ADF, également et donc aujourd’hui il y a la reprise des combats au Nord-Kivu, et nous assistons aussi à des attaques et représailles, nous assistons à des attaques entre les miliciens, nous avons assisté à Lodjo où il y avait les groupes armés Codeco et Zaïre, est-ce-que la première ministre était à Bunia ? Non est-ce-qu’il y avait l’évaluation de l’état de siège ? Non et donc ça c’est une analyse trop communautaire, partisane d’où nous ne devons même attirer l’attention sur ça, nous sommes dans ce contexte de sous-régionale qui influence d’ailleurs nos modes opératoires justement pour créer une situation insoutenable et intenable alors que nous nous sommes les forces armées, nous sommes une armée neutre au service de la population», a déclaré Lt Jules Ngongo.

Soulignons la société civile avait qualifié la reprise des hostilités par des groupes armés en ituri après le passage de la mission de l’évaluation de l’état de siège par la première ministre comme une façon pour les miliciens d’exprimer leur soutien à l’état de siège qui ne les inquiète pas pourtant décrété pour les traquer.

Rachidi Kudra, depuis Bunia