Au cours de la plénière du mardi 03 décembre, les sénateurs ont procédés à l’examen du projet de loi des finances 2025 . Il est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses à hauteur de 49.846,8 milliards de francs congolais, soit un accroissement de 21,6% par rapport au budget de l’exercice 2024 qui était chiffré à 45.376,9 milliards de francs congolais.
Le ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji, a fais l’économie de ce projet de loi de finances aux sénateurs.
D’après le patron du budget, ce projet de loi de finances est assis sur quelques indicateurs macroéconomiques dont le taux de croissance du produit intérieur brut qui s’élève à 5,7% , le taux d’inflation moyen de 10,3%, le taux d’inflation fin période 9,2% ,et le taux de change moyen 2.954,4 FC/USD.
» Ce projet de loi de finances s’alligne sur la lettre d’orientation budgétaire de la première ministre, Judith Suminwa , pour s’assurer qu’il traduit fidèlement le programme d’action du gouvernement, en vue de matérialiser la vision du président de la République. Il a été élaboré en tenant compte de la perspective, après la conclusion au mois de juin du premier programme FEC(Facilité élargie du crédit) et de la conclusion du deuxième programme avec le FMI », a déclaré Aimé Boji.
Et de poursuivre : » Ce budget renferme plusieurs éléments d’innovations, dont un accroissement de 18,2% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de 2024 , avec un effet d’amélioration sur leur part dans le budget général passant de 15,1% en 2024 à 48,4% en 2025 ; un accroissement de 16,4% des crédits alloués au secteur de l’agriculture, pêche et élevage allant de 3.284,1 milliards de francs congolais en 2024 à 3.824 milliards de francs congolais ; un accroissement de 25,2% des crédits alloués de sécurité de sécurité en vue de la montée en puissance de nos forces armées et de sécurité ; un accroissement de 13,7% des crédits alloués au secteur de développement rural comparativement à 2024 ; une augmentation des crédits de promotion de l’entrepreneuriat de la jeunesse ; la poursuite des investissements couvrant les infrastructures ; la prise en compte des appuis budgétaires attendus des partenaires bi et multilatéraux de la RDC ; la poursuite de la mise en oeuvre des grands projets tels que le PDL-145 territoires ; la construction du port en eaux profondes de banana ; la construction de la route Mbuji-Mayi-Bukavu , qui va connecter Muanda à Mombasa au Kenya ; la continuation des travaux de modernisation de quelques aéroports dans plusieurs villes pays ; la poursuite de la mise en oeuvre de la politique de la gratuité de l’enseignement primaire et de la couverture santé universelle ; la poursuite de la réforme stratégique des finances, publiques et celle dans d’autres secteurs de la vie nationale ; la poursuite du financement de la montée en puissance des FARDC et de la pacification de l’Est de la République « .
Les senteurs ont soulevées quelques préoccupations et des questions à l’attention du ministre du budget axées notamment sur le cadre macroéconomiques, la politique et la croissance économique pour l’amélioration du social des congolais à travers l’orientation de plus de fonds d’investissements vers les provinces dont la chambre haute du parlement est l’émanation, la sécurisation du territoire national, et sur l’équilibre de développement entre les provinces et les territoires.
Après débat , le projet de loi finances 2025 a été envoyé à la commission Ecofin, qui aura 6 jours pour l’examen approfondi du dit texte et apporter quelques améliorations.
Pour rappel, Ce projet a été adopté à l’assemblée nationale en première lecture.
Joël Tshim’s