Le 16 novembre, le président de la République, Félix Tshisekedi, a clôturé les États généraux de la justice au Palais du Peuple, une initiative lancée par le ministre de la Justice, Constant Mutamba. 

Lors de cette rencontre, Constant Mutamba a exprimé des préoccupations majeures concernant la liberté avec laquelle opèrent les criminels financiers. Il a dénoncé le fait que ceux-ci peuvent apparaître sur des chaînes de télévision et sur les réseaux sociaux sans crainte de poursuites.

Le ministre de la justice Constant Mutamba a recommandé la création d’un parquet judiciaire dédié à la lutte contre la criminalité économique, ainsi que le renforcement des compétences des institutions judiciaires pour traiter les cas de détournement de fonds publics en République Démocratique du Congo.

Il a également souligné la nécessité de mettre en place une magistrature générale et la mise en œuvre les réformes proposées par les participants aux assises.

Son discours a été un appel clair à des réformes concrètes pour renforcer la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. Mutamba a insisté sur l’importance d’actions déterminées pour briser le cycle de l’impunité, qui affaiblit la crédibilité des institutions judiciaires et entrave le développement du pays.

Les déclarations du ministre interviennent dans un contexte où la justice congolaise est souvent critiquée pour son inefficacité dans la poursuite des crimes économiques. Cette situation alimente la méfiance des citoyens envers les autorités. Mutamba a donc rappelé l’urgence de rétablir l’État de droit pour restaurer la confiance du public et garantir une justice équitable pour tous.

Les États généraux, commencés le 6 novembre, témoignent d’une volonté de transformation profonde au sein de l’appareil judiciaire, avec des réformes à venir pour renforcer l’éthique et l’efficacité des institutions.

Josue Lelo Kid