Alors que la session budgétaire de septembre vient à peine d’être ouverte, l’Assemblée Provinciale du Kasaï Central est secouée par une crise qui fait grand bruit. Cette situation tumultueuse a été provoquée par des pétitions adressées à tous les membres du Bureau, dans lesquelles les pétitionnaires expriment de vives préoccupations et reproches.
Dans une déclaration rendue publique le mardi 05 novembre, les plateformes de la société civile, montent au créneau et dénoncent les manœuvres qui entravent le bon fonctionnement de la province.
« Alors que la population espérait voir les constats, problèmes et attentes relevés lors des vacances parlementaires pris en compte dans un budget cohérent et conséquent pour la province, elle assiste à un tout autre spectacle. Les élus du peuple livrent une scène de tensions et de divisions dans une province qui peine encore à tourner définitivement la page d’un passé douloureux. À la lumière des premiers éléments recueillis, il apparaît que la crise actuelle au sein de la représentation provinciale est le résultat d’un cumul de frustrations, alimentées par des soupçons de mauvaise gestion, le partage d’intérêts personnels, ainsi que la quête de ressources et de postes de responsabilité d’une part, et par le triomphalisme et la caporalisation d’un petit groupe d’autre part », peut-on lire dans cette déclaration.
Face à cette situation préoccupante, la Société Civile, appelle le Gouvernement Central à anticiper et à prendre les mesures adéquates pour préserver et consolider la paix et la sécurité au Kasaï Central.
Elle exige également aux députés provinciaux, la culture du dialogue permanent et l’organisation des débats démocratiques au sein de l’Assemblée Provinciale.
« Nous recommandons aux députés provinciaux de s’abstenir de tout acte susceptible de compromettre la bonne marche de la province et de travailler pour l’unité du peuple, en privilégiant la gestion transparente, l’équité et la recherche de solutions durables aux problèmes qui touchent notre communauté », conclut le communiqué.
Dénis Ngalamulume Ndombi